La traduction automatique neuronale post-éditée en contexte juridique. L'application de DeepL aux documents de la Confédération suisse

[IT] Il presente elaborato verte sul ruolo della post-edizione in rapporto alle tecnologie applicate nel processo traduttivo. L'analisi si sofferma in particolar modo sui progressi raggiunti dalla traduzione automatica neurale in ambito giuridico. La prima parte delinea un excursus storico che, per sommi capi, attraversa la storia della traduzione dagli albori sino ai giorni nostri.
La prospettiva storica indaga ulteriormente l'evoluzione degli strumenti tecnologici, sviluppando sia gli aspetti tecnici che il dibattito sul relativo utilizzo nell'attività traduttiva, in rapporto alla qualità, all'attendibilità dei risultati e a questioni di carattere etico. Nello specifico, sono analizzati i seguenti strumenti, di cui fanno uso traduttori esperti e non: la traduzione automatica, la traduzione assistita dal computer, le memorie di traduzione, le banche dati e le tecnologie di "cloud computing". In riferimento a nuove pratiche sorte grazie alla diffusione di internet, viene esaminata la dinamica del "crowdsourcing" e i suoi effetti sulla traduzione svolta in ambienti collaborativi e virtuali. Inoltre, viene approfondito il ruolo del traduttore, sia in ottica presente che futura, dinanzi a una serie di costanti cambiamenti nel mondo della traduzione, che conducono a un'evoluzione stessa di questa figura professionale, in qualità di post-editor e/o pre-editor. Successivamente, si prende in analisi un ambito specifico della traduzione tecnica, ovvero quella giuridica. La tematica è introdotta da un approfondimento sulla linguistica giuridica (o giurilinguistica), principalmente sugli aspetti linguistici, terminologici e stilistici della disciplina, prendendo come riferimento la lingua francese. La riflessione si focalizza poi sul processo di traduzione giuridica, indagando i metodi di ricerca e le strategie potenzialmente applicabili. a tal proposito, è affrontata anche la questione dell'inevitabilità di problemi e conflittualità traduttive, dovuti a una mancanza di equivalenza esatta, frutto del legame indissolubile tra lingua e diritto e delle conseguenti differenze tra sistemi linguistici e legislativi. Il discorso comprende il dibattito internazionale su tale problematica, soprattutto in contesti plurilinguistici come l'Unione Europea e il Canada. L'elaborato si conclude con un'analisi approfondita della post-edizione applicata a una serie di documenti legislativi in lingua francese, redatti dai servizi linguistici della confederazione svizzera. Nel dettaglio viene svolta una valutazione qualitativa in merito all'applicazione del sistema di traduzione automatica neurale "DeepL" ai corpora proposti, mettendo in pratica la post-edizione a partire dalla versione ottenuta da DeepL. I documenti selezionati appartengono a tre grandi domini principali della giurisprudenza svizzera: la costituzione, il codice civile e il codice penale. segue infine una riflessione globale circa gli aspetti positivi e negativi in merito alla post-edizione in ambito giuridico, anche in rapporto alla traduzione di tipo tradizionale. Al discorso sono integrati ulteriori elementi circa le tecniche traduttive adottate, gli strumenti e le fonti consultate in fase di post-edizione. ​

[FR] Cet article se concentre sur le rôle de la post-édition en relation avec les technologies appliquées dans le processus de traduction. L'analyse se concentre en particulier sur les progrès réalisés par la traduction automatique neuronale dans le domaine juridique. La première partie présente un excursus historique qui retrace brièvement l'histoire de la traduction depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui.
La perspective historique étudie ensuite l'évolution des outils technologiques, en développant à la fois les aspects techniques et le débat sur leur utilisation dans l'activité de traduction, en relation avec la qualité, la fiabilité des résultats et les questions éthiques. Plus précisément, les outils suivants, utilisés par des traducteurs experts et non experts, sont analysés: la traduction automatique, la traduction assistée par ordinateur, les mémoires de traduction, les bases de données et les technologies de l'informatique en nuage. En référence aux nouvelles pratiques nées de la diffusion d'Internet, la dynamique du "crowdsourcing" et ses effets sur la traduction effectuée dans des environnements collaboratifs et virtuels sont examinés. En outre, le rôle du traducteur est examiné en profondeur, à la fois dans le présent et dans l'avenir, face à une série de changements constants dans le monde de la traduction, conduisant à l'évolution même de cette figure professionnelle, en tant que post-éditeur et/ou pré-éditeur. Ensuite, un domaine spécifique de la traduction technique, à savoir la traduction juridique, est analysé.
Le sujet est introduit par une étude approfondie de la linguistique juridique (ou jurilinguistique), principalement sur les aspects linguistiques, terminologiques et stylistiques de la discipline, en prenant la langue française comme référence. La réflexion se concentre ensuite sur le processus de traduction juridique, en examinant les méthodes de recherche et les stratégies potentiellement applicables. À cet égard, la question de l'inévitabilité des problèmes et des conflits de traduction, dus à un manque d'équivalence exacte, résultant du lien indissoluble entre la langue et le droit et des différences qui en découlent entre les systèmes linguistiques et législatifs, est également abordée. La discussion inclut le débat international sur cette question, en particulier dans des contextes multilingues tels que l'Union européenne et le Canada. L'article se termine par une analyse post-édition approfondie appliquée à une série de documents législatifs en langue française rédigés par les services linguistiques de la Confédération suisse. En détail, une évaluation qualitative est effectuée sur l'application du système de traduction automatique neuronal 'DeepL' aux corpus proposés, en mettant en pratique la post-édition à partir de la version obtenue par DeepL.
Les documents sélectionnés appartiennent à trois domaines principaux de la jurisprudence suisse: la constitution, le code civil et le code pénal. Enfin, il y a une réflexion générale sur les aspects positifs et négatifs de la post-édition dans le domaine juridique, également par rapport à la traduction traditionnelle. La discussion est complétée par des éléments supplémentaires sur les techniques de traduction adoptées, les outils et les sources consultés dans la phase de post-édition.