Fra Barthes e Makine - L'attesa amorosa fra due opere francesi del Novecento

Nel capitolo introduttivo di questo elaborato, si è deciso di svolgere una breve analisi preliminare del concetto di attesa, al fine di esaminare il termine in modo esaustivo ‒ o per lo meno compiere un tentativo in questa complicata direzione.
L’analisi verterà su due poli principalmente: da un punto di vista strettamente linguistico tenteremo di ripercorrere lo sviluppo diacronico del lessema, dall’origine latina alle numerose evoluzioni romanze, cosa è cambiato nel contenuto semantico e cosa, al contrario, è rimasto invariato.
Successivamente prenderemo in considerazione un altro punto di vista, quello del valore letterario, e cercheremo di capire quanti e quali tipi di attesa possono esistere nell’immaginario di chi scrive e di chi legge.
Partiremo, per questo secondo tipo di analisi, da una fondamentale differenza, quella individuata da Eugène Minkowski nel suo trattato di fenomenologia e psicopatologia Il tempo vissuto.
La divisione di Minkowski separa attese prolungate da attese primordiali, ma avremo modo più avanti di capire in cosa consistono queste due macrocategorie.
Prima di tutto, riteniamo necessario fare più chiarezza possibile sul significato del termine “attesa” in sé.

La femme qui attendait par Andreï Makine est une histoire d’attente. En premier lieu d’attente amoureuse, car c’est l’histoire de Véra, la femme citée dans le titre, une femme de presque 50 ans, qui est restée dans un tout petit village de la Sibérie, Mirnoïé, pour attendre le retour de son homme après la fin de la seconde guerre mondiale.
À côté de ce personnage, on a le protagoniste qui conte l’histoire, le narrateur : un jeune écrivain qui décide de quitter la grande ville de Léningrad à la recherche de quelque chose en plus que la simple littérature dissidente, désormais jugée ennuyante et répétitive.
La femme qui attendait, donc, est aussi une histoire d’amour, vécue à travers le point de vue du jeune protagoniste qui cherche follement de comprendre les mystères que cette femme mène avec soi.
En vrai, on pourrait appeler l’attente un “protagoniste” du roman, vue l’intensité avec laquelle ce thème revient dans le texte : pas seulement l’attente amoureuse de Véra, mais aussi celle du jeune narrateur, qui bientôt tombe amoureux de cette femme charmante. De cette façon, son attente, au début causée par l’ennui, par un quelque genre de spleen, dévient elle-même, avec le déroulement de l’histoire, une attente de type amoureux. Le but de ce mémoire est justement d’analyser ces aspects du roman de Makine : l’amour, l’attente et les façons dont ces deux sujets s’entrelacent entre eux.
Pour faire ça on a décidé de prendre comme base de référence l’œuvre qui a fait de l’amour sa raison d’être ‒ on pourrait dire l’œuvre qui a incarné l’amour, ou mieux, le discours d’amour ‒ c’est à dire les Fragments d’un discours amoureux par Roland Barthes.
Pour être plus précis, on a utilisé les réflexions fournies par Barthes dans le chapitre Attente pour analyser le roman de Makine : on a recherché à l’intérieur de ce roman les éléments typiques de la narration amoureuse illustrés par Barthes dans les Fragments.
Afin de bien travailler et rendre l’analyse plus claire, on a choisi de segmenter le macro sujet de l’attente amoureuse en sous-catégories, en suivant la ligne directrice fournie par le chapitre Attente à l’intérieur des Fragments, qui se présente déjà divisé en six points : Erwartung, Scénario, Le téléphone, Hallucination, Celui/celle qui attend et Le mandarin et la courtisane. Finalement, le mémoire est constitué de trois chapitres : le tout premier est une introduction au thème de l’attente en général, le deuxième est une présentation du corpus, et le troisième est le corps central de ce travail.
Pour le premier chapitre on a pris comme exemple et source primaire un essai de Elisabetta Abignente sur le thème de l’attente : Quando il tempo si fa lento. L’attesa amorosa nel romanzo del Novecento: Marcel Proust, Thomas Mann, Gabriel Garcia Marquez.
Le deuxième chapitre présente les deux œuvres, La femme qui attendait et les Fragments, et fournit aussi quelques notes biographiques sur les deux écrivains.
Le chapitre final, le troisième, est divisé en six paragraphes, en suivant la segmentation du chapitre Attente dans l’œuvre de Barthes. Les six paragraphes sont dédiés à six sujets différents : le manque de logique de l’amour, le décor de l’attente amoureuse, l’immobilité de l’amour, les délires de l’amour, le syllogisme de l’amour et finalement la mutation de l’amour.
Pour conclure cette brève introduction, je veux préciser que ce travail d'analyse se base sur une ressemblance que nous seulement avons vue entre les deux œuvres.
Sauf cette association, que nous croyons justifiée par la centralité du thème de l’attente amoureuse qu’on peut retrouver largement dans les deux œuvres, il n’y a pas d’autres liens entre Andreï Makine et Roland Barthes.