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Dans ce contexte il devient n�cessaire pour chaque firme de diff�rencier le plus possible son propre
produit � la recherche d�un positionnement qui lui permette d��viter l�engagement direct avec ses
concurrents. Les autres avantages d�une �ventuelle diff�renciation peuvent �tre l�am�lioration des
propres marges et de sa force commerciale.
Le but de ce travail est finalement de mettre en �vidence la situation �conomique et financi�re des
autres groupes pour arriver � d�finir le positionnement de SANT�ANGELO, l�entreprise pour la
quelle on a d�velopp� ce travail.
2 Méthodologie
2.1 Découverte des informations
La disponibilit� des donn�es ou des �tudes sur ce secteur est plut�t limit�e, exception faite pour les
bonnes publications de UNA (Union National Aviculture), bien qu�elles soient limit�es � des
informations � caract�re g�n�ral sur les march�s, productions et consommations. M�me dans les
revues sp�cialis�es les articles pour le secteur ne son pas nombreux dans toute l�ann�e. Sur Internet
il est possible de trouver des informations publi�es par l�UNA et sur les sites des singles firmes.
Les seules informations valables pour ce type d�analyse sont trouvables dans les bilans pr�sent�s
chaque ann�e et d�pos�s � la Chambre de Commerce. Les Bilans d�Exercice sont compos�s de
diverses parties :
™ Le Bilan Patrimonial
™ Le Compte de R�sultat
™ La Note d�Int�gration (avec les notes qu�expliquent les crit�res utilis�s par la compilation du
bilan)
™ Le Verbal d�Assembl�e (o� est report�e la d�cision du Conseil d�Administration)
™ La Relation sur la Gestion (o� sont report�s les informations les plus importantes sur la
d�march� de la gestion de l�exercice)
Dans ce travail toutes les informations sp�cifiques pour chaque entreprise sont prises de ces
documents. Mais dans les bilans les informations ne sont pas toujours tr�s claires et exhaustives. Par
exemple seulement dans le bilan de CAFAR on a retrouv� toutes les informations outils pour avoir
un id�e compl�te de la soci�t� et l��valuer. Pour toutes les autres il n�a pas �t� possible de trouver
des informations suffisantes pour avoir le cadre complet de l�entreprise, c�est la raison pour la
quelle nous n�avons pas �t� capables de compl�ter certaines parties de l�analyse.
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En plus pour quelques entreprises nous avons analys� seulement une structure comme par exemple
les structures commerciales de FILENI et GARBINI et seulement celle productive de POLLO DEL
CAMPO.
2.2 L’Analyse Financière
La m�thodologie que nous utiliserons dans ce travail sera l�analyse financi�re � travers la
comparaison des ratios. Cette analyse se d�veloppera en trois dimensions :
1. L�analyse de la Rentabilit� ou de l�Activit�
2. L�analyse des Performances
3. L�analyse de la Structure Financi�re
2.3 Determination du positionnement
Pour obtenir le graphique final on a donn� une �valuation qualitative � chaque entreprise en
regardant s�elle est au dessous ou au dessus de la moyenne. Selon le cas, on a donn� de plus ou des
moins pour marquer sa propre position par rapport au ratio en discussion.
La d�termination du positionnement est donn�e � travers deux coordonn� : la Structure Financi�re
et les Performances. Pour chacune de ces coordonn�es nous avons choisi les param�tres les plus
significatifs. Clairement est dans cette choix que se retrouve le point le plus d�licat. En effet, de
cette choix d�pende l��valuation final. En plus dans cette fa�on de faire majeure est le nombre de
param�tres majeure sera la dispersion des points et �galement majeure sera la pr�cision.
Aussi par rapport � l�attribution de jugements qualitatifs il y a des points faibles. L�attribution de un
jugement positif ou n�gatif � travers des plus ou des moins, ne tient pas compte de le distance de la
moyenne. Une entreprise avec une diff�rence de 20 points pourcentage par rapport � la moyenne est
consid�r�e de la m�me fa�on d�une autre avec seulement un point pourcentage de diff�rence.
De toute fa�on le but de notre travail n�est pas la cr�ation de un mod�le d��valuation, mais tout
simplement de rendre plus lisible l�analyse financi�re d�roul�e.
7
3 Analyse du contexte économique
3.1 Situation économique générale
L�ann�e 1998, cons�cutivement � la r�alisation de l�OBJECTIF EUROPE, sera rappel� comme
l�ann�e du d�but de la grande aventure europ�enne avec la cr�ation d�un march� de 300 millions de
personnes et le commencement de la successive int�gration politique. De plus, d�un point de vue
politique, cette ann�e a �t� caract�ris�e par un fort engagement sur les grands th�mes nationaux
comme les r�formes, l�occupation et la justice.
Dans ce contexte on peut mettre en �vidence les aspects positifs et n�gatifs. Les positifs sont :
™ La stabilisation de l�inflation au-dessous de 1,5%, la plus basse depuis trente ans ;
™ La r�duction continue du co�t de l�argent et ainsi des avantages pour les entreprises et pour
l�Etat (dette publique en diminution)
™ Les �changes stables entre la Lire, l�Euro et les autres monnaies europ�ennes avec pour
cons�quence l��limination des risques d��change par l�exportation dans ces pays ;
™ La diminution du besoin financier de l�Etat et lib�ration de ressources par les entreprises ;
™ La continuation du cycle positif par les Bourses des Valeurs ;
Parmi les aspects n�gatifs on a remarqu� :
™ La persistance de la crise occupationnelle malgr� les aiguillons et les efforts du
Gouvernement ;
™ La baisse propension � l�investissement malgr� la disponibilit� d�argent � bas co�t ;
™ La pression fiscale �lev�e, tel � freiner les investissements des entreprises ;
™ L�incapacit� politique � affronter profond�ment et d�finitivement les r�formes structurelles ;
™ Le d�veloppement �conomique encore limit� avec un PNB qui ne rejoint pas 1,5% en
comparaison � un incr�ment de presque 3% des pays europ�ennes, en plus il n�y a pas de
grandes perspectives de croissance pour le futur.
Tous cela a d�termin� une profonde ins�curit� pour les consommateurs et un climat d�attente, en
se transformant en une diminution ou un arr�t de la demande. La consommation des familles a
augment� de seulement 1,9%, tandis que les m�mes dans la zone de l�EURO ont augment�s de
2,3%.
L�industrie en g�n�ral a enregistr� une hausse de 3,5% relative aux investissements fixes bruts
(cette donn�e est en ligne avec la moyenne europ�enne) quand bien m�me inf�rieure aux
attentes du d�but d�ann�e. En 1998 le nombre moyen d�employ�s a augment� de 0,5%, une
baisse de moiti� par rapport � la hausse enregistr�e dans l�UE de 1%.
8
3.2 Situation du secteur avicole
L�ann�e 1998 a �t� une ann�e difficile, certainement la plus noire de l�histoire de l�aviculture
italienne. Les chiffres parlent d�eux m�mes. Les productions ont augment� de 1,37% (+1,55% pour
les viandes avicoles et +1,1% pour les �ufs) et les prix � l�origine dans la m�me p�riode ont baiss�s
de 3,16%.
La modeste contraction de la production du poulet (-0,61% par rapport � 1997), a �t� accompagn�e
d�une r�duction du prix plus forte (-4,08%) ; pour le dindon on a enregistr� une hausse des volumes
de +6,75% en comparaison � une r�duction de cotations de 3,73% ; pour les �ufs, contre une
augmentation des volumes produits de 1,1%, les prix se sont plac�s � �2,96%. A exclusion de la
pintade, qui dans la moyenne de l�ann�e a r�ussi � �quilibrer le co�t, toutes les productions avicoles
ont subi une grave crise de la conjoncture qu�a suivi celle d�une autre ann�e �galement n�gative, en
1997, dans la quelle on a enregistr� une diminution du revenu de 9,01%.
La diminution v�rifi�e l�ann�e pass�e aurait �t� vraiment plus forte s�il ne f�t v�rifi�, d�un c�t� une
substantielle stabilit� de l�achat � l��tranger des produits concurrents et, de l�autre c�t�, une forte
augmentation de la quantit� de viandes avicoles destin�es aux march�s �trangers (+27,87%).
Une autre force qu�a partiellement r��quilibr� le march� a �t� donn�e par la diminution du prix des
mati�res premi�res c�r�ali�res et des farines prot�iques destin�es � l�alimentation du b�tail, laquelle
a amen� les co�ts de production � 5,55 pour cent en moins (-5,6% pour le poulet ; -0,63% pour le
dindon ; -3,97% pour la pintade ; -6,91% pour les �ufs).
Pendant ces deux ann�es 1997-1998, les pertes du secteur de la viande du poulet (diff�rence entre
les co�ts de production et les prix initiaux) ont �t�, en valeurs r�elles, de 13,34%, plus pr�cis�ment -
6,51% en 1997 et -6,83% en 1998. Malgr� la hausse de production, en 1998 le CA du secteur de la
viande du poulet est donc �gales � 3.600 milliards de lire (12 milliards de FF).
Le C.A. du secteur des �ufs, � valeurs courantes, est �gal � 1800 milliards de lire (6 milliards de
FF), et par la suite le C.A. total du secteur de la viande du poulet atteint les 5.400 milliards (18
milliards de FF) contre les 5.479,1 milliards en 1997 (18,26 milliards de FF). Au total cela
repr�sente 20,5% de tout le secteur zootechnique et 8% de l�agriculture italienne.
Toutefois il faut constater que la modeste augmentation de la production du secteur n�aurait pas d�
provoquer des r�ductions si consid�rable des prix.
Malheureusement, la crise du march� de la viande de porc - et les effets cons�cutifs concurrentiels
sur les prix - qui s�accompagne � de graves et injustes attaques � la salubrit� des productions de la
viande du poulet ( l�affaire de la grippe qu�a �t� � Hon Kong et celui des quarante mille poules �
Naples abattues parce qu�elles souffraient de salmonelle), ont conduit les consommateurs � r�duire
les achats des produits du poulet. Tout �a non seulement a provoqu� des effets tr�s consid�rables
9
sur les prix mais il a aussi d�termin� une r�duction des abattages des animaux m�rs, et des
augmentations cons�cutives du poids moyen des animaux et du volumes des productions de viande
plus grandes.
Il faut entre autre rappeler que les march�s de viande du poulet italiens �prouvent beaucoup la
fluctuation p�riodique du rapport demande - offre, au sens que les petites variations aussi (soit de la
demande soit de l�offre) provoquent un �cart marqu� des prix.
L�acc�l�ration consid�rable de ce ph�nom�ne, d�termin� par le proc�s d�agr�gation et de
concentration de la distribution qui tend de plus en plus � se recharger sur la viande du poulet les
charge distributives des autres produits, fait que cela est moins int�ressant � l�achat pour le
consommateur (au point de vue �conomique)
1
.
En retournant � l�examen des r�sultats �conomiques du poulet en 1998 on constate pour les
diff�rents secteurs les situations suivantes :
Prix Moyen 1998 Prix Moyen 1997 Prix Moyen 1996
POULET 5,22 FF 5,55 FF 5,97 FF
DINDON 6,02 FF 6,26 FF 7,79 FF
PINTADE 10,18 FF 9,37 FF 11,23 FF
Coût de
Production 1998
Coût de
Production 1997
Coût de
Production 1996
POULET 5,62 FF 5,94 FF 6,06 FF
DINDON 6,6 FF 6,85 FF 7,1 FF
PINTADE 10 FF 10,06 FF 10,28 FF
3.2.1 La viande du poulet
La production nationale de viande du poulet a atteint un niveau de 1.195.500 tonnes en 1998 ; la
consommation totale s�est plac� � 1.102.200 tonnes, c�est-�-dire 19.30 Kilo par t�te.
En particulier a �t� produits :
• 669.100 tonnes de viande du poulet (-0,61% par rapport � l�ann�e 1997) ;
• 88.700 tonnes de viande de poule (-1,00% par rapport � l�ann�e 1997) ;
1
Giacinta Acerbi; FOCUS/Carni avicole; AL (Alimentarista) n. 4 � Avril 1999; pag. 36 � 37
10
• 361.200 tonnes de viande de dindon (+6,74% par rapport � l�ann�e 1997) ;
• 76.500 tonnes de viande des autres esp�ces avicules (+0,65% par rapport � l�ann�e 1997).
Les donn�es disponibles sur le commerce avec l��tranger signalent, pendant tout l�ann�e 1998
(�laboration sur les donn�es de l�ISTAT), un solde cr�diteur de 93.300 tonnes (+46,93% par rapport
� l�ann�e 1997) qui d�rive du solde cr�diteur du secteur du poulet (28.000 tonnes) et celui du
dindon (67.000) et du solde d�biteur modeste (1.700 tonnes) pour les autres viandes avicules. Un
examen plus d�taill�, r�f�r� � la p�riode de janvier � octobre (derni�res donn�s disponibles) met en
�vidence les r�sultats suivants :
● Viande du poulet : ont �t� import� 9.867 tonnes, dont 5.032 des poitrines du poulet et 2.986
tonnes des poulets entiers. L�exportation a regard� 33.890 tonnes (+11,24% par rapport � l�ann�e
1997) dont 16.703 tonnes des poulets entiers, 5.524 tonnes des poitrines, 4.081 tonnes des (cuisses),
2.818 tonnes des ailes.
● Viande de dindon : l�importation a �t� de 6.736 tonnes (29,41%) dont 4.626 tonnes de noix et
1.746 tonnes des viandes confectionn�es. L�exportation de viande de dindon a augment� de 40,39%
par rapport � la m�me p�riode en 1997 ; elle s�est install� sur les 59.036 tonnes dont 12.963 tonnes
des cuisses, 24.444 tonnes de noix, 8.052 tonnes d�ailes et 3.057 tonnes de viandes confectionn�es.
Si on passe � l�examen des donn�es relatives � la consommation des viandes du poulet, on peut
noter que les quantit�s totales lanc�es � la consommation en 1998 ont �t� de 1.102.200 tonnes
(-1,03% par rapport � l�ann�e 1997 et +0,25% par rapport � l�ann�e 1996).
La consommation par t�te est repartie ainsi :
1998 1997 1996
Consommation global de
viandes avicoles (Kg par t�te)
19,3 Kg 19,51 Kg 19,26 Kg
POULET 11 ,23 Kg 11,44 Kg 11,46 Kg
POULE 1,55 Kg 1,57 Kg 1,59 Kg
DINDON 5,15 Kg 5,14 Kg 4,87 Kg
AUTRES ESPECES 1,37 Kg 1,36 Kg 1,34 Kg
Il faut noter que, seulement en deux ans, les pr�f�rences des consommateurs ont tr�s modifi� l�offre
des viandes du poulet. En 1986 le poulet �tait vendu pour 45% entier, pour 53% divis� et pour 2%
11
confections et produits transform�s tandis que pour le dindon, les chiffres relatives �taient : 3%
entier, 96% des parties divis�s, 1% des produits �labor�s et transform�s.
En 1998, selon les estimations de l�U.N.A (Union National Aviculteurs), la division des
consommations des poulets pour la typologie des produits a �t� la suivante : 18% entier, 66%
parties divis�s (poitrines, cuisses, etc.) et le reste 16% des produits �labor�s et transform�s
(saucisse, r�ti, cordon-bleu, etc.). Pour la viande de dindon, les donn�es de l�U.N.A sont en 1998 :
2% entier (en particulier, en occasion du No�l), 16% produits �labor�s et transform�s ( noix r�tie,
saucisses, etc.).
Pour ce qui concerne la r�partition des consommations en zones g�ographiques, la pr�f�rence pour
la viande du poulet est plus prononc�e dans les r�gions centrales et dans les �les ou elles se pressent
mieux aux habitudes alimentaires de ces zones et � l�alimentation m�diterran�enne.
3.2.2 Les prévisions
L�analyse de la situation conjoncturelle de ce moment, caract�ris� par des surplus productifs
modestes, et l�examen des donn�es pr�visionnelles disponibles, laissent esp�rer quelques �claircies
dans l�ann�e en course. En outre il faut noter que la crise du secteur regarde aussi tous les autres
pays de l�Union europ�enne. Le risque que les surplus productifs dans le territoire communautaire
soient transmit d�un pays � l�autre, avec de graves cons�quences sur les prix, devienne donc de plus
en plus pr�occupant.
3.2.3 Les obligations du marché
La limite principale � une autre hausse du secteur des viandes du poulet non transform�s est la
p�n�tration tr�s �lev�e des les familles italiennes. En 1996 le BSE a d�termin� une hausse anomale
des ventes du secteur, mais les producteurs n�utilis�rent pas les capacit�s de la situation. Les prix de
la viande frais du poulet furent trop �lev�s et, contrairement � la viande de porc, on n�obt�nt pas une
plus grande fid�lisation.
Dans le but de limiter les co�ts de production les entreprises sont de plus en plus enclines � cr�er
des formes d�int�gration verticale (soci�taire ou coop�ratif) entre les entreprises d��levage et
transformation.
Une autre difficult� est due aux co�ts de distribution tr�s �lev�s pour le secteur des produits frais.